Cloé Rosamund br> br> ✎ CREDITS : © Cristalline ✎ MESSAGES : 5 ✎ ARRIVE LE : 20/11/2010
| Sujet: CL ♣ et c'est avec lenteur que ton coeur se meurt. Dim 21 Nov - 0:58 | |
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Cloé Bethanie Rosamund homo homini lupus. AGE | STATUT |
GROUPE | vingt-deux ans | single |
money is my obsession |
SURNOM
parfois, certaines personnes m'appellent clo, mais je pense que cloé est déjà assez court, alors à quoi bon le rétrécir encore ? à part ça, on m'a beaucoup appelé l'intello ou des trucs dans le genre.
date et lieu de naissance
quatorze février. amazing, non ?
ville d'habitation
je viens de londres, et j'y suis née, je n'ai jamais déménagée, ma famille n'ayant pas particulièrement besoin de mouver, nous étions très bien là-bas. à présent, je vis à tewkesburry à cause d'une débilité qui m'a coulée.
orientation sexuelle
bisexuelle pas encore vraiment affirmée.
LISTS
avatar amanda seyfried.
A propos de toi
texas joke, quinze ans (seize, un jour .. u_u), impatiente et déterminée, un brin alcolo mais surtout une pure droguée de l'écriture. (mais bel et bien consciente d'avoir un style particulier et pas toujours aimé). comment ai-je découvert ce forum ? pub rpg design, je m'y suis inscrite parce que j'aimais le contexte et je l'aime toujours. puis, j'espère que ce forum me redonnera du courage pour continuer à écrire malgré l'internat (la dure vie de lycéenne n_n), de plus, j'ai l'impression que mes forums favoris s'éteignent petit à petit T_T en espérant que celui-ci dure (longue vie à prohibition days (PD ça aurait marché ?)) en ce qui concerne les rpg plus ou moins mature, personnellement, je suis ouverte, vous savez, à mon vieil âge, rien ne me choque. non, seriously, rien de me dérange, croyez-moi, j'ai fait pire que tout (grâce au ciel, je n'ai pas tourné de films pour adultes (je vous rassure hein, avouez !). et c'est sur ces mots sympathiques, les amis, que je m'en vais réfléchir à ma petite cloé | personality
sachez que je n'ai jamais eu de succès avec des garçons. tous me considéraient comme l'intello de service, ou la fille coincée du derrière. parfois, je n'étais qu'un défi pour eux, un défi qu'ils n'ont jamais relevés. mon désir de perdre ma virginité au bon moment est ardent. celui qui réussira, croyez-moi, il sera chanceux. ♣ j'ai un énorme défaut. je suis trop émotive. considérez vos émotions et multipliez les par dix pour obtenir les miennes. c'est un problème. je risque de fondre en larmes à tout moment, ou alors d'éclater de rire pour rien. en revanche, n'allons pas dire que je souffre de trouble bipolaire, ça n'a rien à voir ! ♣ je suis catholique. bon, bien sûr que je ne le cris pas sur tout les toits, parce que dites moi franchement, qui croit en dieu et son pouvoir de nos jours ? notre génération ? sûrement pas. alors je ne le cache pas, mais je ne le montre pas. c'est tout. ma famille m'a élevée ainsi. mes parents sont très catholiques, autant dans leur choix de vie que dans leur vie amoureuse. ♣ approfondir mon côté coincé. alors, je n'ai jamais eu de copains. ouais, carrément jamais. quand j'étais petite, j'avais des lunettes, c'était moche. du coup, quand j'étais naine, je n'ai jamais eu d'"amoureux" comme on disait. plus grande, je n'avais plus de lunettes mais j'étais, et je le suis toujours, catholique et intelligente. autant dire que les mecs n'aiment pas vraiment ça. ♣ je ne cherche pas à plaire, ni à déplaire. j'aime être entourée, et je ressens un manque du au fait d'être considérée comme une coincée intello sans vie sociale. n'allez pas croire que je déteste les gens et que j'aime la solitude. au contraire, je suis plutôt à l'aise dans la société et j'aime les personnes. après, je me fiche de ce que disent les autres. ♣ je joue de la musique depuis toute petite. je chante aussi, mais ça, c'est pas terrible. enfin, je joue du piano et de la guitare. mes parents m'ont toujours encouragé à jouer de la musique, c'est un cadeau de dieu que d'être douée pour ça. ♣ plus tard ? vous savez, j'aurais aimé me lancer comme garagiste. non, sérieusement, je rigole. je n'ai jamais eu d'idée particulière, mais la psychologie m'intéresse plus que les autres domaines. en dehors de la musique, mais mes parents ne veulent pas me voir en faire mon métier.
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« dis, tu veux être mon amie ? » la jolie brune me regarda avec un regard empli de dégoût et de mépris. j'espérais, je souhaitais, je priais pour qu'il ne fut pas à mon attention. elle sourit. ou alors, je ne savais pas, peut-être était-ce un mauvais rictus qui apparaissait alors sur ses lèvres. je souris, le prenant gentiment, bien sûr. « oui. » elle me tendit la main. jamais, au grand jamais, quelqu'un n'avait accepté mes demandes, jamais, on ne m'avait considérée comme humaine et normale. je releva lentement la main pour serrer la sienne. mais brusquement son bras bougea et mon derrière se retrouva au sol. j'aurais pu l'insulter, lui dire qu'elle était méchante et que ce n'était pas beau de repousser les gens comme ça, qu'elle ira en enfer et que dieu la punira, j'aurais pu aussi me mettre à pleurer toutes les larmes de mon petit corps. oui. j'aurais pu. mais je me suis relevée et je l'ai regardée rire en s'éloignant. le soir même, je confessais à ma mère ma mésaventure de la journée. celle-ci me rassura, me disant que je n'étais pas comme les autres, que j'avais un avenir, que je n'avais pas besoin de tout ça. et c'est un point sur lequel, ma mère et moi, nous ne nous sommes jamais entendues.
« jackson ! tu viens à la fête ce soir quand même ! y aura les plus belles meufs du lycée. » je relève le nez de mon casier.. jackson., l'homme de mes rêves traversent le couloir. son meilleur ami me bouscule violemment, assez pour me faire tomber, alors que jackson s'apprête à répondre. je ramasse l'unique bouquin tombé. j'aurais aimé qu'il se penche vers moi en me tendant la main, le tout en annonçant ses excuses et en m'appelant cloé et non, la binoclarde, ou l'intello. mais rien. rien ne vient. je me décale pour ne pas me faire écraser par la suite du groupe. aucuns ne me regardent, ils rient, ils parlent, je suis transparente, je ne suis rien. je me relève avec difficulté en m'appuyant sur les casiers. je ferme les yeux. jackson. son nom résonne étonnement fort dans ma tête. peut-être est-ce quelqu'un qui ne cesse de me le répéter. mais j'ai bel et bien l'impression que ça vient de l'intérieur. jackson. il n'est pas le premier à me faire ressentir ça. il n'est pas le premier à me faire rêver. rêver. ouais, rêver, je rêve trop. souvent, je rêve de choses impossibles telles que quelqu'un qui m'aime, quelqu'un qui me supporte, quelqu'un qui me respecte. cela m'est impossible. c'est comme ça depuis que je suis toute petite. j'avance, sans me retourner, en rêvassant à des amis, des amis parfaits, là pour m'aider, pour m'encourager, à un petit ami, comprenant, doux et simple, en plus de plutôt beau. je suis comme les petites filles à rêver du prince charmant, tout en sachant que jamais au grand jamais je ne le trouverais. après tout, ma meilleure amie, c'est ma guitare. il n'y a pas longtemps, j'ai entendu une chanson. broken s'appelle t-elle. elle me trotte dans la tête depuis. j'ai commencé à la jouer hier à la guitare. cette chanson me met les larmes aux yeux. d'habitude, je n'écoute pas ce genre de chanson, mais je l'ai vraiment entendue par hasard et il faut croire que j'ai adhéré.
cela me trotte dans la tête depuis plusieurs jours. depuis que j'ai finit le lycée pour tout dire, donc depuis longtemps. faudrait que j'y réfléchisse. « yo-ho, l'int.. rosamund, tu rêve ? » j'ouvre les yeux et me redresse brusquement, cette voix mielleuse et pétante me sort de mes pensées. emily blackwood, celle qui compte sûrement faire de ma vie un enfer. ma mère a dû m'annoncer qu'elles étaient là. je n'ai rien entendu pourtant. « ta mère est adorable. » je relève les yeux, venant d'elle ça ne peut être que de la moquerie. « et si .. naïve. mais, emi, je n'ai pas aimé le regard qu'elle nous a lancé. » en même temps, quel regard souhaitaient-elles avoir en entrant dans une maison de croyant vêtues de simples et courts bouts de tissus en guise de short ou de jupe. oh. mais c'était amber. « je t'expose le topo, l'intello. » « cloé. » « ouais, c'est ça. donc, il y a ce mec, jackson, il fait une fête avec deux de ses potes. bien sûr, mon objectif est de sortir avec lui. il juste trop canon. seulement, amy ne peut pas venir, ses parents l'ont envoyé en australie, en rehab. on leur a promit de venir à trois. amber est là, je suis là. et toi. toi tu es là. » je recule légèrement la tête, mouvement du à mon étonnement. « moi ? pourquoi .. moi ? » elle acquiesce. « parce que tu n'es pas assez jolie pour me faire concurrence, mais assez pour qu'un des mecs s'intéresse à toi. » je la regarde et fronce les sourcils, ça sent le coup foireux. elle fait un signe à amber qui dépose un gros sac sur mon lit. je me mets en tailleur, emily s'assoit. « tu dois mettre ça .. et, au faite, à propos, c'est ce soir. » elle ouvre le sac d'une main experte et en sort tout un attirail que je n'oserais sans doute jamais mettre. shorty en dentelle noir et transparent, soutien-gorge assorti, robe à motif léopard, décolleté et courte. je pousse un soupir. ce n'est pas finit, elle sort une paire d'escarpins noirs, magnifique certes, mais trois fois trop haut pour moi, habituée à mes bonnes baskets. je suis sous le choc, tellement que je ne l'entends pas. elle se lève et ferme ma chambre à clé. l'enfer commence. je ne sens pas le temps passé, les filles s'en vont. me laissant seule face à ma tenue pour la fête. je me demande pourquoi je fais ça, pourquoi j'accepte. parce que, honnêtement, voir le garçon que j'ai aimé et que j'aime encore se faire draguer sous mes yeux par une .. bitch. ça me dégoûte, je me dégoûte. je dépose mes affaires sur mon lit, laissant giser les chaussures au pied du lit. tout à l'heure, après manger, je m'habillerais, me maquillerais comme elle me l'ont dit, et je partirais pour cette fête emplie, sans doute, de débauche.
le voilà. le train, celui de ma vie. je ne saurais dire s'il va me gâcher ma vie ou simplement la changer. peut-être même qu'il la rendra meilleur. mon père et ma mère se tiennent à l'écart de moi. pour eux, je suis devenue mauvaise, pour eux, je ne suis plus celle qu'ils aimaient. c'est pour cette raison que je prends ce train, c'est pour cette raison que je pars. j'ai peur. où vais-je me retrouver ? je n'ai pas changé, je suis toujours la même. je n'ai jamais assisté à cette fête. j'aurais peut-être apprécié la débauche. mais je n'ai eu aucun contact avec elle. je repense à ces filles qui ont osé me faire ça. elles ne m'ont pas forcée certes, mais c'est de leur faute. mais si seulement j'avais été plus discrète, ou plus franche. je me serais peut-être ramassé un non catégorique, mais cette peine m'aurait été évitée. le train ralenti, s'arrête, s'ouvre. c'est la porte d'une vie nouvelle. qui sait ? peut-être serais-je pire qu'avant en entrant dans ce train. peut-être ne reverrais-je jamais mes parents. la semaine dernière, c'est ce que j'aurais souhaité, maintenant, je n'en sais trop rien. je m'avance, monte les marches. un air nouveau empli mes narines. un méli-mélo de parfum emplit mes narines, masculin, féminin. il y a de tout. je prends place à la place 198, ma destinée. ma valise est mise au dessus, ce sont des places doubles, et j'ai peur. peur de la personne qui sera là, à mes côtés, celle qui partagera le début de ma nouvelle vie. aussi bonne ou mauvaise soit-elle. une brune entre. elle est jolie, grande, bien foutue, le genre de filles que je n'apprécie pas. elle met sa valise au dessus en râlant, s'assit à mes côtés, jette un œil sur son cellulaire. je l'observe du coin de l'oeil. m'a t-elle remarquée ? « tewkesbury.. » soupire t-elle. on va dans la même direction, sans doute pour la même raison, une connerie, ou plusieurs. sûrement pas la même. je suppose qu'elle a fait pire. à moins qu'elle y aille pour retrouver quelqu'un, ou de son plein gré, mais ça m'étonnerait. elle ne ressemble pas à une aventurière. les portes se ferment, le train démarrent. voilà, c'est le début.
Dernière édition par Cloé Rosamund le Dim 28 Nov - 13:28, édité 4 fois |
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