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(c) Tumblr - poodlefaker

Suicide : Fait de vouloir quitter la vie de son plein gré.
Raison du suicide : Envie et délire personnel.

Saison tant attendue, l'Hiver arrive. Enfin. Vêtue d'une simple robe blanche, je m'aventure dans le froid. Ayant toujours vécu ici, je sais où me rendre pour ne rencontrer pas âme qui vive. Je veux être tranquille et je sais que je le serais, là où je vais. Mon objectif est d'atteindre les grands arbres au milieu de la forêt. De les atteindre avant de mourir de froid sur place. A la lisière de la forêt, je retire mes escarpins. Envie. Simple envie. Soudaine. Mes pieds glissent parfois dans de la terre humide, et j'aime la sensation. Cette sensation d'être engloutie par la Terre. Mais parfois, celle-ci est trop dure. Trop froide. Durcie par le temps glacial qui débarque. Mon vieux bonnet en laine me fait rire lorsque je prends soudainement conscience que je l'ai sur la tête. Il n'est pas très beau. Mais n'est pas moche non plus. En somme, il est banal. Je marche. Je continue à marcher. Pendant combien de temps ? Je l'ignore. Arrivée à destination, je souris face à la scène devant moi. Tout est là. Tout est prêt. Tout m'attends. La veille j'avais accroché une corde à un arbre. Je me dirige vers celle-ci et tire deux, trois fois dessus afin de vérifier son état. Non, le froid ne l'a pas endommagé. Heureusement. Oui, encore heureux. Je pose un pied sur la chaise se trouvant en dessous de la corde. Chaise que j'ai apporté cette fois-ci, deux jours plutôt. Je pose mon second pied dessus. La chaise n'est pas très stable. Pas stable du tout même. Alors, sans surprise je tombe sur le sol gelé en étouffant une injure. Fais chier hein ! Je me remets debout, ainsi que la chaise afin de me réinstaller dessus. Un rire m'échappe lorsque je fais passer la corde autour de mon cou. Je ressers le nœud au maximum, quitte à être étranglée même avant que je repousse la chaise. HAHAHA. Enivrant. Sensation enivrante que de sentir la fin proche. Si proche. Goûté à l'extrême. Doux pêché. Ça sent le vécu la belle. Je ressers une dernière fois la corde avant de faire basculer la chaise.

Les pieds dans le vide, j'agite les jambes et ouvre la bouche en quête d'oxygène. Pure réflexe de survie. L'instinct qui reprends le dessus. A la recherche d'un point solide où me poser. Puis finalement, j'abandonne le combat, je lève les yeux vers le ciel, attendant que mes derniers souffles s'éteignent. Un nouveau réflexe m'échappe et je porte mes mains à mon cou pour desserrer le nœud afin de respirer correctement. Impossible. Dieu merci. Mais alors que je sens la fin proche. Qu'elle est là au bout de mes doigts, à porté de mains, que, ça y est, c'est la fin. La fin des fins. Ma fin. Ma mort. Je sens qu'on me soulève. Ou du moins, je quelque chose me tiens, me retiens. Vais-je au paradis ? Oh oui Amour. Ou pas. Ou non. Je sens le sol froid, je sens l'air reprendre place dans mes poumons. PIRE. Je me sens revivre. Je crache, tousse et m'étouffe un moment. Un long moment. Puis, je me rallonge tout en fermant les yeux. Le vent glacial vient fouetter mon visage, mes bras, mes jambes et soulève ma robe. M'en tape royal d'ailleurs. On pose alors quelque chose sur moi. Une couverture ? Non, je sens encore le vent sur mes jambes et mes bras. Une veste ? C'est probable. C'est possible. Cela est à envisager.

On tapote légèrement sur ma main et je retiens de lancer une insulte à la personne. Au contraire, j'ouvre les yeux et distingue faiblement une présence à mes côtés. C'est un homme, il me semble. Non, je crois, j'en suis certaine même. Alors, clignant plusieurs fois des yeux, je tente par la même occasion de me relever mais l'individu à mes côtés appuis sur mes épaules. Signe que je dois me rallonger. Je frappe sa main et m'assoit. C'est moi qui décide. La tête me tourne mais sérieux, j'en ai rien à foutre. Un léger frisson traverse mon corps et me fais resserrer la veste autour de moi. Il caille grave là dehors mine de rien. Peu à peu, je distingue le visage de l'inconnu qui se trouve à mes côtés. DAMNE. Il sort d'où ? Un mec comme ça qui vient au milieu de la forêt ? Forcément une histoire louche derrière. Quoique, m'en tape de savoir pourquoi il est là. Je lui adresse un sourire à défaut de savoir quoi lui dire. Merci ? Ouais. Non. Je me lève finalement, retire la corde autour de mon cou en lançant un « Merde ! » lorsque je sens la brulure causée par la corde. Je dois avoir une marque horrible autour du cou. Allez, m'en fiche. Je défais le nœud et je prends un bout de la corde dans chaque main. Je lance un regard à l'inconnu avant de sauter par dessus la corde. L'éclate. C'est l'éclate. Depuis combien de temps je n'avais pas fais de corde à sauter ? M'en fiche aussi. Un moment plus tard je me prends les pieds dans la corde et m'étale totalement sur le sol et là, j'éclate de rire. Oubliant d'un coup que je voulais me tuer deux minutes auparavant. Allez, y a toujours des lames de rasoir dans ma chambre. Je continue de rire avant de reporter mon intention sur mon sauveur. Un Dieu, je suis à deux doigts de faire une syncope face à lui. Il sort tout droit de mes rêves les plus fous. Ce mec, je l'ai dans la peau.

Fantasme : Hallucination tirée de ses désirs.
Objet du fantasme : Lui. Illan.

La musique régale mes oreilles tandis que je me déchaine sans retenue au milieu de ma chambre. Je vais bientôt être sourde à force de mettre si fort. Mais sérieusement, je m'en tape. Je continue de me déhancher, limite comme si ma vie en dépendait. Cela fait du bien de ne penser à rien et de profiter. Ça fait un bien fou. J'oublie tout ce qui peut se passer aux quatre coins du monde. J'oublie les problèmes que j'ai d'habitude, j'oublie que les chevaux attendent dans l'écurie, j'oublie aussi qu'une lame de rasoir m'attends sur le rebord du lavabo dans la salle de bain. Non, là, je m'accorde une pause. Une pause bien méritée. Merde, j'ai le droit d'accord. Et fuck aux emmerdeurs. C'est moi qui emmerde et non les autres. Il n'y a que moi en cet instant. Que moi et mon putain de délire. Je lève les bras et continue mon show tout en me regardant dans le miroir de ma chambre. C'est l'éclate. Ouais, même seule je me prends des délires que personne ne pourrait comprendre. Tout en déboutonnant ma chemise, je me dirige vers mon poste de musique et hausse le son au maximum. De sorte à ce que tout le monde puisse entendre la musique et être emmerdé par la même occasion. J'aime emmerder les autres, faut croire. J'ouvre le tiroir de ma table de chevet et en retire une paire de ciseaux afin de découper un de mes oreillers. De celui-ci, j'en ressors une tonne de plume. Je reprends ma danse, tourne sur moi-même tandis que je lance les plumes dans les airs en riant dessous, lorsqu'elle retombe sur moi. Je souffle sur certaines et marche sur d'autres.

En me positionnant de nouveau devant ma glace, j'aperçois quelqu'un derrière moi. Adossé à l'encadrement de la porte, les bras croisés et un sourire fixé sur ses lèvres, Illan est là. Il est là pour moi. Pour moi et seulement moi. Mais je ne me retourne pas, non, l'attente a du bon. Aussi, je m'enivre de son regard portait sur moi. Ouais, c'est moi qu'il regarde et personne d'autre. Je le regarde en retour dans la glace tandis que je continue de déboutonner ma chemise. Ouais, je l'ai dis, ce mec, je l'ai dans la peau depuis qu'il m'a sauvé la vie. Ce gars, il dépasse tout. Il surpasse mes envies de suicides. En fait, il devient mon envie même. Illan, j'le veux. Je me retourne vers lui tout en souriant et avance d'un pas assuré et sensuel. Je m'approche de lui au point où lorsque je me stoppe devant lui, je pose mes deux mains sur son ventre, remontant doucement jusqu'en haut de son torse, suivant avec lenteur le frisson qui le traverse. Mon regard croise le sien, et je fais des allers-retours entre ses lèvres et ses yeux. Ses lèvres. Ses yeux. Ses yeux. Ses lèvres. Mais alors que je m'apprête à l'embrasser, il prends l'initiative tout seul et prends possession de mes lèvres tandis que ses mains glissent sur mes hanches. Ça a un goût de déjà vu tout cela, mais sérieux, c'est trop bon. Je me colle à lui, son torse frôlant ma poitrine me donne un frisson alors que je passe une main dans son cou et l'autre dans ses cheveux. Il entreprends de m'embrasser dans mon cou alors qu'on se recule vers le lit. Non, non, impatiente et avide de ses lèvres je plaque ma bouche contre la sienne et goûte à un baiser torride qui me fait totalement perdre pieds. Ses mains parcourent mon corps et laissent un fleuve de flamme, là où elles passent. Mon corps bouillonne et semble en feu. Brasier hardant qui s'intensifie sous les baisers que mon sauveur me laisse et me donne. Mon cœur est, quand à lui, à deux doigts d'exploser, dû à l'impatience. Sentir son corps contre le mien, c'est ce que je désire encore plus à cet instant. Alors, on tombe sur le lit et...

« NON ! » que je hurle. « Non, non et non. » Je sors de mon lit et traverse de droite à gauche toute ma chambre. Énervée de voir qu'à nouveau l'un de mes fantasmes vient d'être brisé et anéantie. « Ramène-toi Ava allez ! » L'objet de mon fantasme qui détruit tous mes espoirs. Il a un sacré culot mine de rien. Dans la salle de bain, la lame de rasoir me fait de l'œil. Je pourrais tellement me faire du mal avec. Oublier et en finir avec tout cela. Puis, je repense à Illan. Au jour où il m'a sauvé et j'me dis que se serait le blesser si je recommençais mes conneries de suicide. Pourtant, j'en ai envie, une furieuse envie là. Je lance la lame sur le miroir et sors de la salle de bain avant d'ouvrir l'un de mes oreillers... Comme dans mon rêve. Sauf que là, je ne danse pas et je ne ris pas, j'en ai ma claque et j'en ai plus qu'assez. Je renverse tout dans ma chambre. L'envie mélangée à l'énervement. Puis, finalement, je me mets en tenue de travaille et rejoins Illan dans l'écurie. Le seul endroit où l'on m'a accepté. Ou quelqu'un a bien été assez fou pour accepter de me laisser travailler et aider. Pas de diplôme et du chômage. Voilà, ce qui a comblé en partie ma vie. La folie et ma maladie ont occupé tout le reste. Un truc de famille disent et balancent les médecins. Sérieux, je m'en tape. Quoique, tout le monde me regarde comme ci j'étais un rat déguisé en princesse. La petite polonaise que je suis, perdue au milieu des chevaux et du foin. L'éclate. A mon arrivée dans l'écurie, Illan est déjà là, me souriant lorsqu'il m'aperçoit. Je lui retourne son sourire et prends le nécessaire pour m'occuper des box. Ouais la vie est dure. Je me fais violence pour pas me retourner et me jeter sur Illan pour le violer. Croyait pas mais j'en serais certainement capable. Lorsque je m'apprête à ouvrir un des box, je sursaute quand je vois qu'il se trouve à mes côtés. Je crois qu'il me parle mais je l'écoute pas. Je, tu, nous... Chevaux, dehors, foin... Eau... Manger... De quoi il parle ? Sérieusement, je l'ignore. Je hoche la tête en signe de réponse, lui souris et me dirige dehors sans savoir ce que je dois faire. « Ouais, je vais bien. » que je souffle au monde. Sauf que je ne vais pas bien. Mais cela, personne n'a besoin de le savoir. J'aime mentir et afficher un sourire quand derrière je pleure et que je veux en finir avec la vie. Seulement, le gars dans l'écurie en a même pas conscience mais c'est bien à cause et pour lui que je ne m'enfonce pas un couteau dans l'estomac et dans le cœur pour en finir avec cette merde qu'est la vie. Mais mine de rien, j'ai vécu mon enfance dans le pâturage et la nature, mon adolescence dans le pâturage et la nature également. Finalement, ma vie elle ne se résume à pas grand chose. Juste à une maladie familiale qui dirige ma vie, mes choix et mon comportement envers autrui. La vie est belle. La vie est chiante.

NINAAA Merciiii

C'est vrai que Daisy est belle et elle a la classe Bienvenue

MEGAN

Merciiii

Et merci à toi d'avoir écrit ce scénario *sifflote*

Te jettes pas trop de fleurs hein M'enfin, t'as raison alors

Merciiii

Mercii Même si je suis pas très convaincue de ce que j'ai écris x) Au niveau de l'histoire, si tu veux que je rajoute ou modifie un passage, n'hésite pas à me le dire en tout cas.

On m'excusera pour le double poste hein (aa)
J'ai terminé ma fiche Ô enfin

Ooh merciiiii