Mes écouteurs dans les oreilles, je dansais en sautant sur mon lit en secouant ma tête dans tout les sens. Mon corps s’animait en fonction des rythmes de la musique. Mes mains en l’air, mes hanches qui roulaient à droite puis à gauche avec une sensualité à toute épreuve. Je mordais ma lèvre inférieure en fermant les yeux en mettant mon ipod dans ma poche arrière de mon jean. Plus rien n’existait autour moi, il n’y avait plus que moi et cette musique qui m’emportait petit à petit. Soudain, une ombre avait fait son appariation dans l’encadrement de la porte de ma chambre. Mon regard se posa directement sur son torse nu et son sourire si particulier qui pourrait faire fondre n’importe qui, homme ou femme, tout était possible avec lui, et j’aimais tellement ça. Que faisait-il ici ? Je m’en fichais pas mal tant qu’il était là. Il avait finalement décidé de s’avancer vers moi d’une démarche sensuelle qu’il n’aurait certainement pas besoin de m’expliquer ce qu’il faisait ici. En arrivant à ma hauteur, il avait entrepris de me mettre assise sur le bord du lit en m’embrassant sauvagement le cou en me laissant des races bleutés dans le cou. Je sentais ses mains sur mes cuisses qui commençaient doucement à remonter. Ma tête en arrière, je ne pouvais que savourer ce moment en déglutissant difficilement. Mon cœur aurait pu s’arracher de ma poitrine et mon corps semblait en feu à chaque fois que son corps rentrait en contact avec le mien. Morte d’impatience, j’emprisonnais ses lèvres afin de gouter à un baiser des plus fougueux qui nous emmènerait dans une douce euphorie qui arrivera à nous faire perdre pied. Mes mains se baladaient sur son torse parfait avant d’atteindre sa ceinture en cuir noir. Cependant, il avait fini par me coller au mur de la chambre sauvagement au point que j’avais ressenti une légère douleur dans mon dos quelques instants qui n’allaient pas gâcher mon moment de plaisir, pour autant. Mes jambes encerclaient sa taille avant de finir dans mon lit. Nos baisers ne s’arrêtaient pas, nos mains découvraient le corps de l’autre et j’allais mourir face à tant d’excitation.

« Bon, tu ramènes tes fesses Ava ! » Douce mélodie qui brisa mon fantasme au meilleur moment. Parfois, j’avais l’impression que c’était tellement vrai que je n’arrivais plus à regarder Illan dans les yeux. « J’arrive, et me parle pas comme ça ! Ou, je te fous une tarte ! » Très classe non ? Je me fichais pas mal de ce vieux fermier sénile qui ne comprenait rien à la vie. La seule chose qui me motivait ici : Illan. Cependant, je ne pouvais pas dire qu’on entretenait des très bonnes relations vu qu’il me prenait pour une folle ce que je n’étais pas … Enfin, il fallait voir le bon côté des choses … Je crois qu’il n’y en avait pas en faite. J’avais toujours cette terrible impression que je finirais par me pendre avec l’une des nombreuses cordes qui trainaient dans la ferme. Comment mon obsessions pour Illan à commencé ? Certainement lorsqu’il m’a sauvé la vie durant ma centième tentative de suicide de l’année. Depuis que je fantasmais sur lui et bien, je ne pensais plus à la mort donc autant continuer non ? Le seul problème c’est que je vais finir par le violer … Bon, ce n’est pas dramatique pour moi ni pour lui normalement. Mais, je pense qu’il savait ce que je ressentais à son égard vu que je n’étais pas très discrète.